Vers une Économie de la Connaissance
L'économie de la connaissance est celle du vingt-et-unième siècle comme l'a reconnu le Conseil Européen.
Les savoirs et savoir-faire constituent un patrimoine toujours optimisable. Pour des organisations toujours plus nombreuses, les connaissances sont devenues imperceptiblement matière, outil et produit.
Dès lors, l'efficacité des organisations, la différenciation des entreprises dépendent chaque jour un peu plus de la dynamique qu'elles communiquent à leurs savoirs, des potentiels qu'elles offrent à leurs collaborateurs en créant les conditions optimales pour l'expression d'une intelligence collective.
Certes, les choses ne sont pas simples et de multiples obstacles freinent ce type d'échanges. Erreurs récurrentes, travaux redondants, difficultés de passation de projets et finalement pertes de temps ou énergie improductive en sont le lot quotidien.
Cette transmission peut pourtant être améliorée, encouragée, optimisée par une meilleure gestion des connaissances rendant ainsi l'organisation
  • plus fiable et plus rentable lorsque le marché est en croissance,
  • plus compétitive et plus résistante lorsqu'il est en crise.
Les connaissances étant constituées à la fois des compétences des acteurs et des informations mises à leur disposition, il s'agit de mener des évolutions se situant à la fois sur des aspects technologiques, organisationnels et humains.
Conseil européen de Lisbonne 23 et 24 mars 2000.
Lors du Conseil Européen de Lisbonne, l'Union Européenne a reconnu le passage de l'ère industrielle à l'ère de la connaissance et s'est fixé l'objectif d'y jouer un rôle majeur.
L'Union s'est aujourd'hui fixé un nouvel objectif stratégique pour la décennie à venir : devenir l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d'une croissance économique durable accompagnée d'une amélioration quantitative et qualitative de l'emploi et d'une plus grande cohésion sociale. La réalisation de cet objectif nécessite une stratégie globale visant à :
préparer la transition vers une société et une économie fondées sur la connaissance, au moyen de politiques répondant mieux aux besoins de la société de l'information et de la R&D, ainsi que par l'accélération des réformes structurelles pour renforcer la compétitivité et l'innovation et par l'achèvement du marché intérieur ;
- moderniser le modèle social européen en investissant dans les ressources humaines et en luttant contre l'exclusion sociale ;